Me voilà arrivé. Encore faut-il me déplacer. L’impression initiale de gigantisme se confirme. Quand je demande où se trouve une boutique ou un service, la réponse est invariable: Do you have a car? Kyoto à part, cette ville est l’enfer du piéton.
Passe encore pour le quart d’heure de marche jusqu’au James E. Rogers College of Law. Mais les neuf kilomètres jusqu’au plus proche centre d’achat ou les onze kilomètres (dans la direction opposée) pour acheter un vélo? Non merci. Je fais donc connaissance avec les taxis tucsonais.
Fort instructif, se balader en taxi. D’abord, je découvre la ville. Par réalisme ou par fatalisme, presque personne n’a de pelouse. Un jardin se réduit à de la poussière ocre parsemée de quelques cactus, plantes grasses ou acacias. Les maisons sont basses et manquent de finition - il est vrai que dans une ville où il n’y a pas de système d’évacuation des eaux pluviales, nul besoin d’avoir un toit en kevlar! De ses rues secondaires toutes aussi larges que cahoteuses, la ville a un air d’immense chantier de construction. Les quartiers qui entourent l’Université sont ceux d’une Amérique moyenno-moyenne, que la prospérité frôle parfois mais n’embrasse jamais. Et encore, je ne vous parle pas du trailer park où je suis allé acheter mon vélo...
Et puis, les taxis, c’est aussi les chauffeurs. Ils ne ressemblent pas aux gens qui fréquentent l’Université. J’en ai rencontré deux sortes. Il y a les latinos affables, dont un va jusqu’à me dire (après avoir appris que j’étais étudiant en droit): Not only are you good looking, you’re smart. I’m old, ugly and dumb. Et il y a les rednecks importés du Midwest: western charm certes, mais aussi en faveur de la guerre en Irak et de la soumission des femmes aux hommes.
E pluribus unum... an oxymoron?
- Chandos
Passe encore pour le quart d’heure de marche jusqu’au James E. Rogers College of Law. Mais les neuf kilomètres jusqu’au plus proche centre d’achat ou les onze kilomètres (dans la direction opposée) pour acheter un vélo? Non merci. Je fais donc connaissance avec les taxis tucsonais.
Fort instructif, se balader en taxi. D’abord, je découvre la ville. Par réalisme ou par fatalisme, presque personne n’a de pelouse. Un jardin se réduit à de la poussière ocre parsemée de quelques cactus, plantes grasses ou acacias. Les maisons sont basses et manquent de finition - il est vrai que dans une ville où il n’y a pas de système d’évacuation des eaux pluviales, nul besoin d’avoir un toit en kevlar! De ses rues secondaires toutes aussi larges que cahoteuses, la ville a un air d’immense chantier de construction. Les quartiers qui entourent l’Université sont ceux d’une Amérique moyenno-moyenne, que la prospérité frôle parfois mais n’embrasse jamais. Et encore, je ne vous parle pas du trailer park où je suis allé acheter mon vélo...
Et puis, les taxis, c’est aussi les chauffeurs. Ils ne ressemblent pas aux gens qui fréquentent l’Université. J’en ai rencontré deux sortes. Il y a les latinos affables, dont un va jusqu’à me dire (après avoir appris que j’étais étudiant en droit): Not only are you good looking, you’re smart. I’m old, ugly and dumb. Et il y a les rednecks importés du Midwest: western charm certes, mais aussi en faveur de la guerre en Irak et de la soumission des femmes aux hommes.
E pluribus unum... an oxymoron?
- Chandos
1 commentaire:
Hej , Salut Chandos
Alors cette decouverte de tucson ?
Va faire un tour à Oro Valley, il y a quelques entreprises High Tech
(dont la mienne)
Il y a quelques rando sympa a faire dans le coin tu devrais trouver de quoi faire ;)
Allez, bon courage
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