Traverser l’Amérique du Nord en avion, c’est contempler son immensité indomptable. Les paysages se succ dent et semblent pourtant infinis. Tout ce qui change, c’est la couleur: bleu du Lac Michigan, beige des grandes plaines, blanc des rocheuses... et soudain, le désert de la Sonora apparaît, dégradé de gris et d’ocre. Puis ce sont des points verts: les terrains de golf autour de Phoenix. Vue des airs, la ville est l’image du continent, interminable.
L’Aérogare Barry M. Goldwater est un mélange de verri res modernes et de tapis brunasses dignes des années 80. Puis c’est le saut de puce jusqu’ Tucson.
Terrebonne, Thornhill, Tucson ou l’Amérique générique. Du taxi qui avale les kilom tres menant l’University of Arizona, je vois défiler le décor répétitif d’un dessin animé: grands magasins, stations services, motels, pr teurs sur gage... Seuls les cactus, les montagnes et le soleil sont un rappel d’altérité. la découverte des grands espaces!
Extremism in the defense of liberty is no vice.
- Barry M. Goldwater, ancien sénateur de l’Arizona
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